Je n’ai jamais vraiment possédé de plantes d’intérieur.
Il y en a toujours eu dans la maison où j’ai grandi, mais je ne me souviens pas m’en être jamais occupé (peut-être les ai-je arrosées un peu au lycée les rares fois où mes parents se sont absentés plus d’une journée et que j’étais assez grand pour rester dans la maison ?)
Je me souviens avoir possédé une plante à l’université. Je crois que c’était un palmier de montagne. Et il a survécu à ma vie étudiante ! Il a fini par atterrir chez mes parents et j’en ai perdu la trace peu après. Je ne pense pas avoir possédé une seule plante lorsque je vivais aux États-Unis (sauf dans mes aquariums, mais c’est différent). Arrivés au Japon, j’ai acheté une plante à une connaissance, mais elle n’a pas survécu longtemps. Mon excuse est qu’un autre être vivant est arrivé dans la maison peu après (ma fille), et qu’il nous a bien occupés en plus de tous le reste. Donc on a un peu oublié la plante dans un coin un peu trop longtemps. Oups.
Ensuite, avec deux enfants et une vie plutôt chargée, nous n’avons pas pris le risque de tuer d’autres plantes pendant plusieurs années. Jusqu’à il y a trois semaines environ.
Maintenant que les enfants sont plus grands et que nous venons de réorganiser notre maison, nous avons décidé qu’il était peut-être temps d’essayer d’avoir un intérieur décent. Il y a quelques semaines, alors que nous achetions des plantes pour notre jardin (nous avons un petit jardin, nous en reparlerons un autre jour), nous avons également acheté quelques plantes d’intérieur.
Quelques jours plus tard, alors que j’étais au “100-yen shop“, je suis tombé sur un rayon de plantes (j’avais oublié que beaucoup de ces magasins ont un tel rayon) et j’ai acheté d’autres plantes dans le magasin. J’en ai acheté pas mal en fait (en plusieurs fois). Je sais, je prends un risque, mais ma logique est la suivante : si je n’achète qu’une ou deux plantes, elles vont être oubliées dans un coin et je leur prédis une destinée assez sombre. Par contre, si j’en ai un peu partout dans la maison, il sera plus difficile de les oublier. Oh, et j’ai aussi téléchargé une application (appelée Hedira) qui me rappelle ce que je dois faire avec elles et quand je dois le faire.
De plus, comme elles n’ont presque rien coûté, j’ai moins peur de les perdre et quelques dommages collatéraux seront plus acceptables lors de mon apprentissage. Je peux me permettre d’avoir différentes espèces, de voir celles dont je suis capable de m’occuper et celles dont il vaudra mieux ne pas m’approcher dans le futur.
Trois semaines plus tard, je peux dire que jusqu’ici tout va bien. La plupart sont en bonne forme. La seule qui m’inquiète est le lierre. La plupart de ses feuilles sont en train de brunir. Je crains que son emplacement d’origine n’ait été trop humide (le sol est resté humide pendant de nombreux jours après l’avoir arrosé une première fois), mais je ne sais pas vraiment ce qui ne va pas avec lui.
Je pense que ça va être mon principal problème : si quelque chose ne va pas avec une plante, je n’ai aucune idée de ce qu’il faut faire ou ne pas faire (j’ai changé l’emplacement du lierre plusieurs fois, mais ça n’a pas l’air de faire grande chose).
Voici donc ma “collection de plantes” jusqu’à présent. Comme vous pouvez le constater, elles sont toutes (sauf une) très petites. Nous verrons lesquelles pousseront et lesquelles ne pousseront pas.
Des cactus. Un de nos premiers achats fut des cactus. N’étant pas certains d’arriver à garder des plantes vivantes, on s’est dit qu’on allait commencer avec celles dont il était le plus facile à s’occuper.
Une appli de vérification de plantes m’indique qu’il s’agit d’une bromelia. Bien, si elle le dit c’est que ça doit être vrai (certaines plantes n’avaient pas d’étiquettes dans le magasin). Pour l’instant elle se porte bien, sauf pour la pointe de feuille séchée en bas à droite, mais ça arrive parfois aux vieilles feuilles ça, non ?
Bon, le lierre pose un peu problème. Comme vous le voyez sur la photo, quelques feuilles brunissent, et ça a empiré depuis cette photo. Au début, il était dans une pièce humide, et la terre est restée humide tout le temps. Je l’ai déplacé dans une pièce moins humide et avec plus de lumière, mais ça n’a pas fait grand chose. Je ne sais pas trop qu’en faire. Attendons et voyons.
Un pachira (châtaigner de Guyane ? j’ai parfois du mal à trouver les noms usuels français, si vous voulez donner un coup de main). Apparemment, il va grandir jusqu’à devenir un arbre si je le laisse faire. Pour l’instant, il se porte à merveille, il a même de nouvelles feuilles qui ont déjà poussé.
En souvenir de ma première plante à la fac, j’ai acheté un autre palmier de montagne (une fois de plus, pas sûr que ce soit le nom usuel en français, n’hésitez pas à me corriger si besoin). Au début tout allait bien, mais une de ses branches s’est endommagé, je ne sais absolument pas comment. Cette branche-là, commence à avoir une drôle de tête, mais le reste de la plante va bien.
J’en ai acheté un autre, plus gros, aujourd’hui même (photos plus tard).
Un petit, tout petit caoutchouc et un “bambou de la chance.” Ils n’ont pas encore de place attitrée (il sont dans une partie de la maison qu’on a pas encore fini de réorganiser), mais ils n’ont pas l’air trop difficile. Le caoutchouc a perdu une feuille il y a une semaine, mais ça n’a pas l’air de trop le gêner, quand au “bambou” tout va bien. Au fait, je mets des guillemets parce qu’il ne s’agit pas du tout de bambou, cette plante serait en fait de la famille des asperges. Quand à la “chance”, aucune idée de ce qu’elle vient faire ici.
Tiens, je me demande s’il est possible d’avoir de vrais bambous en intérieur ? Ou sur mon balcon ? Hmm… Pas sûr qu’il y apprécient les typhons.
On m’informe que cette plante s’appelle “langue de belle-mère“… C’est du joli. J’ai lu à plusieurs reprises qu’il s’agit d’une des plantes les plus faciles à s’occuper et qu’en plus il s’agit aussi d’une des plantes qui purifie le plus l’air dans les maisons, mais en photo, elle ne m’inspirait pas du tout. Puis, en vrai, je suis en fait tombé sous le charme, et je suis devenu fan. Au point de considérer l’achat d’une deuxième. C’est pour l’instant ma seule plante qui n’est pas minuscule, mais à une taille plus ou moins normale (à moins qu’elle ne grandisse encore plus).
Bien entendu, je ne pouvais pas ne pas avoir de dionée attrape-mouche. Tout petit déjà, c’était – comme beaucoup d’enfants, j’imagine – la seule plante qui m’intéressait. Je me rappelle en avoir possédé une, il fut un temps lointain. Donc voila, cette fois-ci, je vais essayer de la faire vivre longtemps. Et promis, si elle commence à avoir l’air pas trop en forme, je ne lui ferai pas boire de sang.
Et finalement, je suis devenu instantanément fans de tillandsia ! J’en ai acheté en souvenir de mes années floridiennes, puis en trouvant un grand nombre, de différentes espèces, au 100 yen shop, j’ai craqué et en ai acheté une grosse dizaine (en plusieurs fois). Apparemment, elles sembleraient populaires au Japon de nos jours (et ailleurs aussi ?)
En plus de leur apparence, j’aime beaucoup le fait que l’on peut changer leur emplacement très facilement, et qu’on peut même faire des installations plus ou moins ludiques avec.
Pour l’instant, elles se portent toutes bien. Même celle toute moche qui semble avoir été abandonnée sur un morceau de bois (j’ai changé sa disposition un peu). C’est la première que j’ai acheté, et elle était un peu endommagée. Donc il lui faudra un certain temps pour retrouver une apparence intéressante je pense, mais elle est en bonne santé en fait. Je m’inquiète un peu plus pour les deux dernières. Elles sont vraiment mignonnes (en vrai, encore plus qu’en photo) mais elles sont si fines qu’elles ont tendance à sécher rapidement. Il faut que je prenne bien garde à les maintenir hydratée, surtout ces jours-ci. Je lis partout qu’il est facile de s’occuper de tillandsia : il faut juste prendre garde de ne pas les assécher, ni au contraire les rendre trop humides (elles pourriraient), et trouver cette balance risque d’être difficile avec des deux-là.
Nous verrons.
Bon, je vous laisse. Je vous tiendrai à jour de l’évolution de tout ce petit monde de temps en temps.
À plus tard…
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