Fabienne

Aujourd’hui, une nouvelle addition aux Souvenirs d’un Nouveau Siècle avec une brève carte d’Amélie avec une mystérieuse femme du nom de Fabienne sur le recto.

Je vous retranscris le texte ici (en corrigeant l’orthographe – non les gens ne le maîtrisaient pas mieux avant que maintenant) :

Cher M. Adrien
Voyez comme je pense à vous et qu’elle est jolie ma carte. Je vous répondrai ce soir car aujourd’hui, samedi, l’on travaille la journée entière donc je n’ai pas grand temps.
À demain dimanche.
Au revoir et bons baisers de votre amie qui ne vous oublie pas.
Amélie

Un texte très bref mais intéressant. Amélie écrit à Adrien pour lui dire qu’elle lui écrira un texte plus long le lendemain même s’il est plus que probable qu’elle enverra les deux cartes en même temps plus tard.

Cela peut sembler étrange de nos jours et à l’heure de la communication électronique, mais je me souviens qu’à la fin de l’adolescence, alors que le web n’existait que dans de très rares lieux comme le CERN, j’écrivais régulièrement des lettres à mes amis qui vivaient loin. J’écrivais quand j’avais envie d’écrire ou quand j’en avais le temps, sans me soucier de la date à laquelle j’enverrais réellement la lettre, incluant parfois deux lettres distinctes dans la même enveloppe. C’est probablement la même chose ici.

Maintenant, à propos de cette Fabienne. C’est simple, je n’ai aucune idée de qui elle est.
D’après la qualité de la photo, pourrait-elle être une sorte de célébrité ? Je n’en sais rien. J’ai essayé de trouver des informations sur une Fabienne célèbre en France dans les années 1920, mais je n’ai rien trouvé. Il y a bien eu une Fabienne Fabrèges, mais elles ne se ressemblaient pas du tout.

Une autre hypothèse est qu’il s’agit d’Amélie elle-même (la bouche et le nez sont similaires, les yeux beaucoup moins, mais elle porte beaucoup de maquillage). Je crois me souvenir de quelques cartes postales où elle faisait une sorte de roleplay, ce qui l’amusait beaucoup. En espérant tomber sur ces cartes-là tôt ou tard dans ma collection.

En attendant et pour ne rien rater :